Osaka

Osaka est une ville de nuit, bars restos, pachinkos. Une foule incroyable déambule tout au long de la nuit.

Un réseau souterrain quadrille presque en totalité l’immense quartier nocturne de Namba. Tokyo fait figure de ville de campagne à côté tant les magasins sont nombreux. C’est notre derniere soirée et je dois avouer que l’on s’est encore bien éclaté malgré les fortes chaleurs.

Ca fait bien 3 jours que nous mangeons des huîtres cuisinées ou crues. J’ai eu des aventures difficiles avec les cuisinées et même chez de grands chefs. Je peux vous dire que j’ai atteint ce soir le nirvana de ce mollusque. Je suis désormais le bouddha de l’huître. 

Bises et à bientôt

Dernier focus : la musique 

Pour les ados, la mode musicale dans le passé comme maintenant est au girls (vidéo) ou boys band. Généralement constitué de 4 à 6 membres mais il est fréquent de voir des groupes de 30. Particularité, il n’y a pas d’instrumentistes, uniquement des chanteurs (euses) qui brament  pour appater le mâle ou la femelle selon la saison. En juillet,  c’est déroulé la fête de la musique version nipponne. La TV à retransmis cet évènement d’une insipidité rare.
Mais il ne faut pas en rester là.  Les japonais adorent la musique dite classique et le pays possède un nombre incroyable d’instrumentistes talentueux. Les groupes de métal sont nombreux et tous les musiciens de rue que j’ai rencontrés sont epoustouflants de virtuosité.

Okayama

Sur la route d’Osaka,  le Shinkansen à eu la bonté de s’arrêter à Okayama pour nous permettre de visiter son jardin, 

un des trois plus beaux du Japon avec celui de Kanazawa.

Facile d’accès, il tout proche de gare. On prend un tramway ou bus,  100 yen le trajet. Tout aussi beau que celui de Kanazawa mais différent par sa forme. Le jardin de Kanazawa à épousé la colline alors que celui ci est plat.

Le jardinier en chef que je salue à su créer des monticules pour donner plus de perspectives. Un chef d’oeuvre de la nature travailler par l’homme. De bassin en cours d’eau, on traverse ce jardin pour se rendre dans le château noir d’Okayama.

Fin de la visite, direction Osaka. Troisième ville du Japon, Osaka est radicalement différente des autres, très branché, moderne avec de beaux buildings et très animée en soirée.

Focus sur un des aspects de l’archipel.

Le sport : Il y a deux sports très suivis au Japon,  le base ball et le golf.
La TV propose tous les soirs des matchs de base Ball et même très souvent sur différentes chaînes et à la même heure.
Pour qu’un quotidien similaire au journal l’Equipe propose un article sur le football, c’est que les joueurs de golf ou de base ball sont en grèves.

Myajima

Le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt, « Lao Tseu ». Maxime maintes fois vérifiées cette journée.

Le premier à avoir gravit ce mont est le prêtre fondateur de la secte bouddhiste Shingon, la plus importante du Japon, Koboo Daishi né en 774. Ça fait un petit moment que je le suis ce garçon. J’étais à Koyasan il y a 4 ans et lui aussi il y a 1400 ans.

Certaines marches du mont Misen sont d’époque et je peux vous dire qu’ils avaient de petits pieds. Marches de 12 cm,  pas facile à descendre ni à monter.

Maguy et moi avons perdu la valeur d’une citerne d’eau pendant le trip.

La descente est magnifique, jalonnées de temples et au détour du chemin, la découverte du temple de Koboo Daishi qui nous laisse sans voix.

 Une merveille cachée dans la forêt.

Des animaux tels que cerfs, daims, biches côtoient les humains dans les rues de Myajima en quête de nourriture.

Retour en bateau sur le continent pour la visite d’Hiroshima et de l’admect culinaire de cette ville les huitres. Je pense dédier une page à cette découverte.

Hiroshima

C’est avec la même émotion que nous quittons Kyoto,  comme si nous étions un peu à la maison.

Rendez vous ce matin gare de Kyoto !
Nous prenons le shinkansen pour Hiroshima. Nous logerons 2 nuits dans cette ville dont on connaît l’histoire. Le but du périple étant de découvrir aussi Myajima et son Torri rouge flottant.
Côté gastronomie,  nous aurons le choix entre les spécialités de la région comme l’okonomiaki, sorte d’omelette avec comme base, du choux, oeufs, poissons ou viandes, le tout agrémenté d’une sauce spéciale et bien entendu les huitres.

Pas de quoi sourire cette fois avec la visite du parc d’hiroshima devant le bâtiment conservé lors du bombardement d’aout 1945.

La bombe à explosé a 600m de hauteur au dessus de ce bâtiment et en 2 minutes la température est monté à 4000 degrés tuant 150 000 personnes sur 350 000 habitants. On ne connaît pas le compte exact car toutes les fiches de l’État civil ont brûlées.
La suite est encore plus émouvante avec le musée de la paix ou l’on peut voir et écouter dans des reconstitutions les récits des survivants.
Beaucoup de touristes jeunes de toutes nationalités pour visiter ce haut lieu de mémoire, ça peut laisser un espoir…

Comme toute la ville fut détruite, elle a été reconstruite en tenant compte de la circulation avec des avenues très larges.

La soirée fut plus réjouissante avec un repas à base d’huîtres cuisinées à la japonaise.

L’explication de notre aimable serveuse sur la façon et l’ordre de la dégustation était un modèle du genre (voir photo).

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Le chemin du Nakasendo

Ben, on a faillit ne pas l’emprunter ce fameux chemin ! Nous devions partir pour Magome ce matin 6.30, mais Maguy était « a  little bit » souffrante hier soir, un excès de glace sans doute ! Passé 4 cornets au thé matcha et sésame noir,  je crois qu’elle a du mal. Et puis paf ce matin en forme.

Changement de fusil d’épaule nous décidons d’y aller quand même pour un départ à 10h. Train pour Nagoya,  puis Nakatsugawa et bus pour Magome (2h en tt).

Eh la grand beau temps, peu de touristes et magnifique chemin entre forêt et rivière. Les habitants t’interpellent et t’offrent du thé ou de l’eau spontanement, un régal !

Alors concernant  ce trail, d’abord ça monte, puis ça monte encore, et quant t’es vraiment fatigué ça monte encore, et là tu réfléchis parce-que 40 degré à l’ombre, tu te dis que c’est normal de ne pas croiser un ours. Et d’un coup ça redescend et la t’es content d’avoir persévérer. La promenade fait 8km. 

Ce chemin date du temps des ShogunsTokugawa (17eme) pas l’arrondissement, le siècle. Il reliait Tokyo à Kyoto.

Retour sur Kyoto by night pour la dernière soirée. Au menu Udon et tempura de poulet pour 6 euros/pers. Ca donne une idée des tarifs pour manger simplement.

Gion Matsuri et Kibune

D’origine religieuse Gion Matsuri remonte au IXème siècle lorsque Kyôto alors capitale du Japon, subissait de fréquentes catastrophes naturelles. L’empereur ordonna des cérémonies shintoïstes pour calmer les dieux, comme je lui avais conseillé. Depuis cette date, chaque année au mois de juillet,  on célèbre cette cérémonie.

Un des moments les plus impressionnants de la parade est le « tsujimawashi » (« virage aux carrefours »), les somptueux chars ne disposant pas d’un essieu directionnel, il faut les faire tourner manuellement
Comment qu’on fait me dirait vous ?
Certains tireurs arrosent d’eau des bambous posés au sol et cela permet aux roses de pivoter.

L’après midi fut consacré  à la visite de Kibune

Ce petit village dans les montagnes du nord abrite un temple dédié  à la déesse de l’eau et de la pluie et j’ajouterais même, qu’à voir le nombre d’arbres déracinés, Kibune à particulièrement était gâté.
L’autre particularité réside dans ses restaurants qui installent des terrasses en bois au-dessus de l’eau. On peut alors manger sur ces pontons improvisés et profiter de la fraîcheur.

Soirée  festive encore avec une fête qui succède à l’autre fête.  Des hommes défilent dans les rues, chantent et jouent d’intruments.

Le problème est que les bus ne fonctionnent plus, les carrefours sont bouclés par la police et on ne peut plus passer aux passages cloutés. Faut faire des détours de Ouf pour rentrer à l’écurie.

Kyoto : Kunkaku Ji, Ryoan Ji…

Les journées se suivent et se ressemblent concernant les conditions climatiques. Je dirais,  vivement la retraite pour profiter de mois plus agréables.

Néanmoins, le parcours de la journée fut magnifique. Sur l’échelle de Richter, nous sommes proches des 8/10 sur les centres d’intérêts.
Kunkaku  Ji,  le célèbre pavillon d’or,

Ryoan Ji pour son célèbre jardin de pierre dont l’histoire n’a pas retenue son créateur. 15 pierres  sont disséminées dans un rectangle de 20 mètres sur 4 et où que l’on se place, nous n’en voyons que 14. Le jardin zen par excellence !

Pour finir cette journée caniculaire entièrement réalisée  en nombreux bus et petits pas soutenu,  voire sponsorisé  par un célèbre fabricant de glace au thé matcha.

Nous avons visité la forêt de bambou.

Retour en train et back to the festival avec Les musiciens de Kyoto en démonstration.

Kyoto : Nijo jo

Grosse journée que ce dimanche qui marque le début de la fête de Gion vers 18h et la finale de foot à minuit !

La jeunesse nous a rejoint hier soir pour passer 4 jours à Kyoto.  Désormais nous serons quatre si les calculs sont corrects.

Levé du bon pied,  je ne me souviens pas duquel, mais c’était agreable et nous voila parti pour la journée  la plus torride du séjour 39 degré et 98% d’humidité. En fin de matinée nous sommes montés sur un char qui fera parti du cortege, enfin uniquement les hommes car celui que nous avons choisi était interdit aux femmes.

Le chambellan nippon nous a informé dans un langage fleuri mais local que nous avons compris de suite, qu’elles portaient la poisse au char. Quel courage qu’à eu cet homme devant Maguy qui l’a retourné comme une crêpe sur le tatami.

Après une courte pause chez un glacier (30 minutes) nous avons repris notre chemin pour effectuer la visite du château Niko jo dans le centre de la ville.

Construit par Tokugawa Leyasu, l’un des plus important shogun du Japon, le château à su conserver son caractère de l’époque. Des mannequins très réalistes représentent des scènes de l’époque du 17 ème siècle. Le chateau est entouré  de douve et de très beaux jardins le mettent en valeur.

Ce soir, nous sortons pour la fête et la finale

Nintaidzuyoku arigatō

Kyoto : marché Nishiki et Yasaka jinja

Un dernier plouf dans le plus bel onsen de Kinosaki. C’est dingue, le nombre de japonais qui dont venus me faire la conversation dans le bain.

Et nous voilà reparti en train pour Kyoto ou il fait plus chaud que dans le plus chaud des onsen, 36 degré, 98% d’humidité.

Kyoto est une ville plate ou il est agréable de marcher, mais là je dis halte au feu. Nous privilégions donc le bus. On a les moyens ou pas !

Bon, Nishiki depuis 4 ans n’a pas vraiment changer, il reste toujours un beau marché mais pour circuler à pied,  c’est l’enfer. Il me semble qu’une mesure d’envahissement du Japon par la Chine a débuté ! 

Dans le marché,  on peut goûter de tout et faire de nombreuses découvertes gustatives.  Ce fut le cas, du légume en saumure a la petite pieuvre rouge en bâtonnet.

J’ai évidement acheter deux couteaux Santoku chez le célèbre coutelier Aritsigu de Kyoto en poste depuis 1560.

Il crée les sabres des samouraïs à cette époque. Un pour l’ex directeur d’Orange qui a du mal à prendre sa retraite et l’autre for me. 

En fin de journée, nous avons visité le célèbre complexe de temple Yasaka jinja shrine, qu’il faut absolument voir de nuit avec la préparation des festivités qui commencent réellement demain et les nombreux stands de nourriture. Demain commence la fête avec la visites chars en matinée.

Kinosaki

Aujourd’hui, nous passerons une nuit à Kinosaki.  Cet ancien petit village est connu dans tout le Japon pour ses onsen « source d’eau chaude ». Le tremblement de terre qui l’a complètement détruit au début du 20eme siècle à été reconstruit à l’identique, en bois donc. L’avantage est qu’en cas de nouveau séisme, tu ne paies pas la crémation.

Kinosaki dispose de 7 onsens public non mixte. D’ailleurs la plupart des onsen au Japon sont non mélangés.

Le but ultime est de se baigner dans les 7.
Maguy et moi ne jouons pas la gagne,  4  suffiront.

Dans ce petit village,  tous les touristes japonais ou autres se rendant dans un onsen sont vêtus d’un kimono ou yukata.

L’eau sort à 80 degré puis refroidie pour atteindre une eau très chaude.
Le jeu consiste à se laver d’abord avant de se rendre dans le bain d’eau chaude nu comme un ver, maillot interdit.

On entre dans le onsen,  on enlève ses chaussures, on entre du côté de son sexe, on se retrouve dans une salle avec des lavabos, des sèches cheveux et des casiers dans lesquels on place ses vêtements, puis on passe une porte coulissante pour se retrouver dans le onsen veritablement,  vaste salle avec tous pleins de lavabos pour se LAVER. Ensuite on entre dans les bains extérieur et interieur
Des que le front commence à sérieusement transpirer, il faut sortir du bain.

Désolé vous ne verrez pas de photos de l’intérieur des onsen  car c’est interdit.

Pour finir, nous avons dormi dans un ryokan haut de gamme avec dîner Kaiseki,  le repas gastronomique japonais,  une merveille !